Campagne de déclaration des ruches 2024

Tout propriétaire ou détenteur de colonies d’abeilles – dès la 1e ruche – a l’obligation de procéder à une déclaration de détention et d’emplacement de ruches pendant la campagne annuelle qui a lieu entre le 1er septembre et le 31 décembre.
Il est important que les apiculteurs n’ayant pas effectué de déclaration en 2023 puissent avoir cette information (les apiculteurs déclarés en 2023 et ayant renseigné un mail, reçoivent un mail de rappel).
La page internet dédiée aux déclarations de ruches reste la référence sur le site Mes démarches : https://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/particulier/effectuer-une-declaration-55/article/declarer-des-ruches 
Les apiculteurs ne disposant pas de connexion pour faire une télédéclaration peuvent procéder à une déclaration de ruches par voie postale.
Pour la campagne 2024, l’adresse d’envoi et les formulaires papier ont été modifiés.

Moustique tigre : installer une mare pour favoriser les prédateurs

En milieu naturel, au stade larvaire et nymphal, les moustiques sont la proie d’invertébrés aquatiques prédateurs tels que les larves de libellules ou les larves et adultes de coléoptères aquatiques (dytiques). 

Certains poissons, inféodés aux mêmes milieux aquatiques que ceux des moustiques, étangs, mares, en sont également friands. Ces poissons dits « larvivores » seront des auxiliaires précieux et très efficaces dans les bassins d’agrément, les petites étendues d’eau et les fossés. Pour les bassins d’agrément, on prendra soin de préférer des espèces de poissons larvivores locales. 

Au stade adulte, les moustiques constituent une part de l’alimentation des araignées et autres insectes prédateurs tels que les libellules, des oiseaux (tels les hirondelles), des chauves-souris dont certaines espèces peuvent ingurgiter jusqu’à 600 moustiques par nuit.

Protéger énergiquement toutes ces espèces qui contribuent à une régulation naturelle, et même favoriser leur développement ou leur implantation.

Plus d’info : http://www.moustiquetigre.org/index.php/personnelle

Grippe aviaire #4

Depuis le 17 mai 2022, aucun nouveau foyer d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) n’a été détecté en élevage en France et, à ce jour, seuls quelques cas sont confirmés dans la faune sauvage. Dans le même temps, l’amélioration de la situation dans les couloirs migratoires de l’avifaune sauvage traversant la France et les températures saisonnières défavorables à la survie du virus dans l’environnement justifient l’abaissement du niveau de risque.

Dans ce cadre, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a décidé de ramener le niveau de risque au niveau « négligeable » sur l’ensemble du territoire comme précisé par un arrêté publié le 9 juin 2022 au Journal officiel. Cette nouvelle étape dans la gestion de la crise actuelle amène donc à la levée des mesures de sécurité sanitaire renforcées (parmi lesquelles figurait la mise à l’abri des oiseaux d’élevage), des restrictions de mouvements et des interdictions de rassemblements de volailles . Seules les zones dites réglementées, au sein desquelles des mesures de lutte sont toujours en cours d’exécution mais dont ne fait pas parti le Rhône, restent concernées par des mesures sanitaires renforcées.

De même, les mesures générales de biosécurité et de surveillance obligatoire avec critères d’alertes du vétérinaires prévues pour les élevages dans l’arrêté ministériel du 8 février 2016 restent d’actualité sur l’ensemble du territoire.


Grippe aviaire #3

La situation liée à l’épizootie d’influenza aviaire que connaît la France depuis l’automne 2021 s’améliore nettement. Cette évolution favorable conduit le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation à abaisser le niveau de risque et ainsi à lever l’obligation de mise à l’abri des volailles sur une grande partie du territoire. Parallèlement, une expérimentation vaccinale initiée par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation débute ce 10 mai sur des palmipèdes. Les résultats de cette étude sont attendus pour fin 2022 et seront portés au niveau européen pour permettre, le cas échéant, de développer une stratégie vaccinale contre l’influenza aviaire.

  • Le niveau de risque d’influenza aviaire est maintenu « élevé » dans les départements plus particulièrement concernés lors de l’épizootie 2021-2022 par des foyers IAHP en élevage et dans les départements adjacents aux départements où la situation sanitaire est évolutive. Dix-neuf départements sont concernés.
  • Le niveau de risque est abaissé à « modéré » sur le reste du territoire métropolitain. Ce passage en niveau de risque « modéré » implique le maintien de la mise à l’abri des volailles uniquement dans les zones à risque particulier définies par l’arrêté du 16 mars 2016 relatif aux niveaux du risque épizootique en raison de l’infection de l’avifaune par un virus influenza aviaire hautement pathogène. En dehors des zones à risque particulier, les restrictions de déplacements et les interdictions de rassemblement d’oiseaux sont à présent levées.