Les Restaurants du Cœur // Campagne d’hiver 2022-2023

Horaires d’ouverture du 22 août au 12 novembre 2022 : Jeudi de 9h à 12h et 13h30 à 18h00

Fermeture pour pré-inscription d’hiver du 14 au 20 novembre 2022.

Pré-inscription les 17 et 18 novembre de 9h à 12h et de 13h à 18h

Ré-ouverture : 21 novembre 2022

Horaires d’ouverture à partir 21 novembre 2022 :

  • mardi de 10h00 à 12h30
  • mercredi de 9h00 à 12h30
  • jeudi de 9h à 12h00
  • jeudi de 13h30 à 18h00

Les Restos du Coeur, c’est aussi :

  • Un accueil avec sourire et bienveillance
  • Un Vestiaire
  • Un Coin bébé
  • L’accès au droit
  • Des conseils juridiques
  • Un accueil santé (1 fois par mois)
  • Une aide pour demander un micro crédit
  • La coiffure
  • Des cours de Français
  • Culture et Loisirs
  • L’aide administrative
  • Un soutien à la recherche d’emploi
  • Début Janvier : Un atelier d’inclusion Numérique en collaboration avec la CCPA

Restaurant du Cœur L’Arbresle – 15 Rue de Lyon 69210 L’ARBRESLE – ad69.larbresle@restosducoeur.org – Tél: 04 78 35 20 36

Bornes de recharge pour véhicule électrique

Dans le cadre du déploiement de bornes de recharge des véhicules électriques, le SYDER (Syndicat Départemental d’Énergies du Rhône), vient d’installer l’une de ces bornes IRVE (Infrastructure de Recharge des Véhicules Electriques), avec deux points de recharge voiture ou vélo sur la place du Lavoir.

Recharge de 22KwH :

  • Soit 22 KwH si une seule charge en cours
  • Soit 11KwH par prise si 2 charges en cours (variable suivant le type de véhicule présent)

Configuration possible :

  • 1 voiture : 22 KwH maxi
  • 1 vélo : 3KwH
  • 1 voiture et 1 vélo : 18KwH maxi pour la voiture + 3 KwH pour le vélo
  • 2 voitures : 11KwH chacune ( ou variable suivant le type de véhicule)
  • 2 vélos : 3KwH chacun

Modalités

N’importe quel particulier peut se brancher sur la borne et ainsi recharger son véhicule électrique.

Il existe plusieurs tarifs pour se charger sur les bornes classiques du SYDER.

  • Les usagers peuvent se doter d’un badge SYDER en se connectant sur le site IZIVIA (ex SODETREL) en renseignant le code promotionnel « IRVE69 ». Il faut qu’il prouve qu’il habite sur le territoire du SYDER. Les frais pour la première année et l’envoi de la carte SYDER sont de 25,00€, puis le renouvellement annuel est de 10,00€. Avec ce badge, les usagers bénéficient d’un tarif préférentiel de charge de 0,24€/kWh consommé.
  • Le SYDER a signé des accords d’itinérance avec d’autres opérateurs de mobilité comme Freshmile, Chargemap et IZIVIA sur ses bornes de recharges. Aussi, si les utilisateurs possèdent un de ces badges, le tarif sera de 0,34 €/kWh consommé.
  • Enfin, si les usagers n’ont aucun badge mais uniquement une carte bleue et un smart phone, en scannant le QR code sur la borne, ils paieront 0,44 €/kWh consommé.

Les procédés de rechargement, ainsi que les coûts sont affichées sur chaque borne.

Toutes les bornes, ainsi que tous les renseignements nécessaires sont accessibles depuis le site izivia.com (ou appli IZIVIA depuis un smartphone)

Un numéro de téléphone ouvert 24h/24 et 7j/7 est affiché sur la borne pour tout utilisateur ayant besoin d’assistance.

Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France – 17 juillet 2022

Il y a 80 ans aujourd’hui, le 16 juillet 1942, la France s’enfonçait dans la nuit.

Sous les ordres du gouvernement de Vichy et sur demande de l’occupant nazi, des fonctionnaires de la police française lançaient la plus grande rafle de l’histoire de l’Occupation. En deux jours, 13 000 personnes répertoriées comme juives par les autorités administratives furent arrêtées, sorties de force de leur domicile, menées dans des lieux de rétention pour être parquées et triées. Dans l’enceinte du Vélodrome d’Hiver, autrefois réservé à la convivialité des compétitions sportives, 8 000 femmes, hommes et enfants furent entassés, cinq jours durant, sans eau ni nourriture, dans des conditions d’absolue inhumanité. Après leur passage par les camps de transit de Drancy, de Beaune-la-Rolande, de Pithiviers, ils furent conduits à Auschwitz. Aucun des 4 115 enfants ne revint.

En ce jour anniversaire, qui est notre Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux Justes de France, nous nous inclinons devant leur mémoire. À travers eux, nous nous recueillons en souvenir des 76 000 vies volées par la barbarie nazie et la complicité des autorités françaises

Et, parce qu’au cœur des pires ténèbres que traversa jamais notre République une flamme de fraternité et d’humanité persista malgré tout, nous rendons aussi hommage, aujourd’hui, aux Justes de France. Grâce à ces milliers de Françaises et des Français, illustres ou anonymes, de toutes conditions et de toutes origines, qui prirent les plus grands risques pour sauver la vie de celles et ceux qui étaient pourchassés, les trois quarts des Juifs de France purent survivre à la Shoah. Leur geste nous oblige, il les distingue aussi. Il nous rappelle que « sous la chape de haine et de nuit tombée sur la France dans les années d’Occupation, des lumières, par milliers, refusèrent de s’éteindre ». Ces mots de gratitude, offerts aux Justes de France par le Président Jacques Chirac et Simone Veil, furent inscrits solennellement sur les murs du Panthéon en 2007. Ils expriment combien l’exemple des Justes incarne l’exigence de solidarité et de fraternité, qui fait l’esprit de la République française. Devant cet exemple, nous exprimons notre reconnaissance et notre respect. Comme le général de Gaulle qui sauvait à Londres l’honneur de la France, soutenu dans l’Hexagone par une armée de Résistants agissant dans la nuit de l’Occupation qu’assombrissait encore la collaboration de Pétain et de Laval dans la noirceur de cette guerre, les Justes ont été le visage de la France.

À nous, Françaises et Français d’aujourd’hui, d’être dignes de leur héritage, et de leur courage en regardant en face toute notre histoire : ses lumières comme ses ombres. 80 ans après la rafle du Vel d’Hiv, alors que nous quittent peu à peu les ultimes témoins de cette tragédie nationale, nous opposons fermement à l’oubli et à l’indifférence un engagement solennel de vérité et de mémoire. La grandeur de la République, c’est sa lucidité devant son histoire, sa fierté devant l’héroïsme de celles et ceux qui ont sauvé la vie de leurs compatriotes et l’honneur de leur patrie, défendant envers et contre tout les valeurs qui font notre devise et qu’en ce 17 juillet il nous appartient de clamer partout en France : Liberté, Égalité, Fraternité.

Vive la République !

Vive la France !

Patricia MIRALLÈS, Secrétaire d’État auprès du ministre des Armées,

chargée des Anciens combattants et de la Mémoire